Magny n’échappe pas à la crise du logement : plus de 1600 demandes en attente, dont celles de 214 Magnycois. Hélas, comme élus, nos possibilités d’agir ne cessent de diminuer. Les orientations du gouvernement vont encore les réduire.
LLS et non LLI
Le logement locatif intermédiaire (LLI) qu’il veut privilégier (loyers proches du privé, souvent seulement 10 % d’écart) ne correspond qu’à une partie mineure des besoins. C’est du Logement Locatif Social (LLS) qu’il faut massivement développer !
Menaces sur la loi SRU
Le gouvernement veut « détricoter » la loi SRU (obligation de 20 à 25 % de logements sociaux). C’est attenter à une règle de bon sens : éviter des ghettos de pauvres face à des enclaves de richesses. Autant de cadeaux à ceux qui ne respectent pas leur obligation (solidarité, cohésion sociale…) : Nice, Boulogne-Billancourt… Ou, plus près de nous : les Clayes-sous-Bois, Maurepas, Villepreux et Voisins-le-Bretonneux.
Des maires spoliés
Autres insultes au bon sens :
Depuis le 1er janvier, par un dispositif hors-sol et abscons (passage d’une gestion « en stock » à une gestion « en flux » ce sont les bailleurs qui ventilent les attributions de logement. Il en résulte moins de pouvoir pour les élus locaux.
La clause anti-ghettos de la Région (SDRIF) qui va freiner leur développement de logement social…
La «bombe à retardement », pour citer la Fondation Abbé Pierre, couve et là encore, nos dirigeants regardent ailleurs !