La quantité d'eau autour de nous est constante, mais la quantité d'eau douce potable diminue, à mesure que notre activité productiviste capitaliste la pollue : plastiques, médicaments, phytosanitaires, colorants de la pétrochimie, extraction des gaz de schiste, OGM, nanoparticules, etc… L'eau utilisée, partiellement assainie, est rejetée dans les rivières qui se dégradent dans le même temps.
L'eau que nous utilisons : son transport, sa qualité, son prix, dépendent de la gestion du syndicat auquel notre commune est rattachée, dirigé par une présidence reconduite quasiment à vie, "indéboulonnable". Très loin d'une gestion démocratique, le système est quasi féodal !
Et puis, via les méga-bassines (jusqu'à 18 Ha), l'eau est l'objet d'une guerre, entre les gros agriculteurs 'de nulle part', associés au marché international spéculatif des céréales (surtout le maïs), et les paysans ancrés dans le territoire qui produisent une valeur ajoutée en nous nourrissant.
Ces méga-bassines privées, sont cofinancées par nos impôts (70%) et défendues par nos CRS et gendarmes. L’eau des nappes phréatiques y est pompée l'hiver, et ce qui ne s'est pas évaporé au printemps est utilisé en été. C'est un crime écologique de plus, aussi par la rupture du cycle de l'eau, empêchant l'alimentation des rivières par les nappes.
C'est aussi un acte délibéré de notre gouvernement ségrégationniste, qui fractionne le peuple de France par rapport à l’eau, et nous fait participer par nos impôts à sa dérive.
Dans un Autre monde démocratique et uni, l'eau serait un bien commun, et sa gestion publique.