Les migrations sont sans doute aussi vieilles que l'humanité, pourtant aujourd'hui certains les considèrent comme un fléau et ressentent les vagues migratoires comme une perte de leur identité. Notre pays, pourtant issu d'un assemblage constitué de tous les soubresauts de l'histoire, n'est pas en reste et la dernière loi sur l'immigration tente de conjuguer ce qu'elle estime être les côtés néfastes et les apports dus à cette immigration. Pendant ce temps des centaines de milliers d'individus jonglent avec les règlements et les lois pour survivre entre pauvreté et travail non déclaré. Une partie de l'économie doit son fonctionnement grâce à la pugnacité des migrants venus tenter d'améliorer leur sort. Nous ne les voyons et entendons presque pas, mais pourtant ils accomplissent leur besogne. Ceux qui finissent au terme de parcours kafkaïens, par obtenir des titres de séjour, peuvent espérer des emplois reconnus, mais la majorité dans des tâches de service ou travaux pénibles. Tous les migrants n'ont pas les mêmes motivations et les mêmes objectifs, mais ils ont dû tous abandonner leur pays, leur famille, une partie d'eux-mêmes. Certains fuient la misère, d'autres la tyrannie ou la guerre.
Un lieu de résidence figure dans notre commune, pour accueillir certains, sur décision des services de l'Etat. Les élus, les associations et habitants qui le souhaitent, les services municipaux, permettent de favoriser l'accueil de ces résidents et leur accoutumance à leur nouvelle résidence. Pour son action dans ce sens, notre maire a reçu la médaille de la sécurité intérieure, remise par le préfet des Yvelines, soulignant à cette occasion l'esprit de fraternité de notre commune, qui est l'une des valeurs de notre république. Nous pouvons nous en honorer.