Jacques Raymond Brascassat
Jacques Raymond Brascassat, né Jacques Brascassat le 30 août 1804 à Bordeaux et mort à Paris le 28 février 1867, est un peintre français qui vécu à Magny-les-Hameaux.
Fils d’un tonnelier bordelais, Jacques Raymond Brascassat commence sa carrière artistique à douze ans, comme apprenti chez le décorateur Lacaze. Il commence à peindre dès 1816. Son professeur, dont il est aussi le fils adoptif, le peintre paysagiste Théodore Richard le soutient et le fait entrer à l’école municipale de dessin de Bordeaux, où il est l’élève de Jean-Baptiste Dubourdieu puis de Louis Hersent à l’École des beaux-arts de Paris en présentant la Chasse de Méléagre.
Il obtient le second prix de paysage historique du prix de Rome en 1825, ce qui ne lui permettait pas de faire son voyage en Italie. Il obtint le soutien de la duchesse de Berry et le roi Charles X lui accorde une pension pour séjourner deux ans à Rome. Brascassat séjourne pendant quatre ans en Italie où il peint des paysages entre 1826 et 1830 et expose ses premières toile au Salon de Paris de 1831.
À partir de 1835, il se consacre à la peinture animalière et est considéré comme le grand rénovateur de ce genre. Il a notamment représenté en 1827 la girafe Zarafa, cadeau diplomatique de Méhémet Ali à Charles X, considérée comme la première girafe présente sur le sol français.
En 1858, Jacques Raymond Brascassat, animalier et paysagiste notoire à l’époque, acquiert l'actuelle Maison de Bonheur, à Magny-Village. Maison qui, à partir de 1864, appartient à l’un des frères de l’illustre Rosa Bonheur, l’excellent animalier Auguste Bonheur, dont le talent fut quelque peu étouffé par celui de sa soeur.
Les peintres Charles-François Daubigny et Ferdinand Chaigneau ont été ses élèves. Le premier reçut une formation à la gravure : à partir de 1831, Brascassat exécuta en effet une quantité non négligeable de lithographies, puis vers 1857-1860, d’eaux-fortes personnelles et assez élaborées, ayant pour thème principal le domaine animalier.
Brascassat fut inhumé à Paris au cimetière de Montmartre. Ses cendres ont été transférées à l'ossuaire du cimetière du Père Lachaise le 2 novembre 1991.
Une rue située à Magny-Village porte son nom depuis le 25 janvier 2021. Elle est située à l'entrée du Village, en provenance du Centre-Bourg.