Les effets néfastes de la politique de la majorité municipale sont de plus en plus visibles. Outre les hausses récurrentes des impôts locaux, chaque période de vacances scolaires est désormais marquée par des troubles dans le quartier du Buisson.
L’exaspération des habitants est telle que certains quittent le quartier, malgré les investissements conséquents réalisés au fil des années : rénovation urbaine, centre culturel, espace sportif, soutien aux associations…
L’image de notre commune, réputée pour sa tranquillité, est gravement affectée. Pourtant, plutôt que de se regarder dans la glace, M. Houillon et son équipe préfèrent chercher des boucs émissaires ou attaquer l’opposition. Dernière accusation en date : nous manquerions d’implication.
Certes, on peut toujours faire mieux. Mais ceux qui donnent des leçons devraient d’abord être exemplaires. Or, au Conseil municipal de Magny, en 2024, au moins 20% des élus de la majorité étaient absents à chaque séance, avec un pic à 40% le 24 juin.
Les indemnités perçues illustrent également l’inanité de ces attaques. Un élu d’opposition perçoit 596,88 € brut par an, ce qui limite évidemment le temps qu’il peut consacrer à la vie municipale. À titre de comparaison, en tant que maire et vice-président de SQY, M. Houillon perçoit 35 400 € nets annuels, en plus de son emploi salarié.
Est-il pour autant irréprochable ? Il joue un rôle important en tant que représentant de la commune au sein du Conseil communautaire de SQY. Pourtant, sur six séances en 2024, il a été absent à l’une et en retard à une autre. Et qu’en est-il de ses deux acolytes qui y représentent notre commune ? Les deux étaient absents à deux séances, et seul l’un des deux était présent aux autres. Pourtant, leurs indemnités, elles, ne sont pas symboliques.
Ces attaques contre l’opposition, aussi mesquines que dérisoires, prouvent surtout que notre implication pour Magny dérange profondément M. Houillon et son équipe.