Archives des tribunes

Nos concitoyens ont beaucoup souffert depuis le début de la crise sanitaire, de nombreux efforts leurs ont été demandés et beaucoup d’entre eux ont vu leur niveau de vie baisser et leur situation financière se dégrader. Depuis quelques mois la hausse du prix des matières premières, de l’essence, du gaz, a une incidence très lourde sur leur budget. Cette situation se dégrade encore plus depuis le début du conflit en Ukraine et commence à devenir problématique et alarmante pour les plus fragiles d’entre nous.

La commune est le 1er échelon de proximité et de protection de ses administrés, elle doit tout mettre en œuvre pour leur venir en aide et prendre des décisions dans leur intérêt.

La décision prise par le Maire d’augmenter les impôts, non seulement ne va pas dans l’intérêt des Magnycois mais en plus risque d’avoir des conséquences négatives pour bon nombre d’entre eux.

Nous sommes farouchement opposés à cette hausse de 3% du taux de la taxe foncière qui sera appliqué. Les taux de fiscalité directe seront les suivants : 35,81% pour le foncier bâti et 85,36% pour le foncier non bâti.

S’ajoute à cela, l’augmentation de 3% du prix unitaire des prestations du marché de restauration en cours, entre le 1er avril et le 31 août 2022 pour les repas des crèches, écoles, centres de loisirs et le portage de repas à domicile. Que se passera t’il en septembre?

C’est pour nous inacceptable, injustifié et cela constitue un sérieux coup de canif au pouvoir d’achat des habitants.

Le choix est très important même s’il est difficile. La démocratie permet précisément ce droit que d’autres n’ont pas. Nous aimons à dire que nous avons des droits, mais si nous ne nous en saisissons pas, à quoi servent-ils ? Nous ne pouvons pas rester les bras croisés ; nous nous devons d’être acteurs du changement nécessaire. Le choix que nous ferons aura un impact sur notre commune, notre département et notre région.

Beaucoup d’entre nous ont l’impression que la politique ne les intéresse pas, et qu’il ne sert à rien d’aller voter. Résultat : un président sera quand même élu avec seulement 30 % des voix des Français et surtout sans vous.

Par la suite, ce sont souvent les mêmes qui râlent, pestent, et se renforcent dans l’idée qu’ils ont bien fait de s’abstenir puisque rien n’a changé ! Il est bien temps de râler, de pester… mais contre qui ?

Sans votre vote, le changement, si vous le voulez, ne se fera pas.

Et pour faire son choix, il est essentiel et profitable de s’interroger soi-même sur ses propres valeurs, de réfléchir, puis d’agir.

Profitons justement de cette période particulière pour réfléchir à l’avenir de notre pays. Et c’est au moment du vote que nous pourrons exprimer notre choix au travers des propositions des candidats.

Alors n’hésitez plus : aux urnes citoyens !

Premier niveau de la démocratie, la commune est le lieu du projet citoyen, la proximité permettant le plus souvent une réelle concertation et une participation du plus grand nombre à la réalisation d'objectifs communs.

La principale difficulté est le manque de moyens : la fiscalité locale est depuis longtemps l'objet de modifications par l'Etat, qui supprime des impôts qui ne vont pas dans ses caisses, pour paraître plus généreux et qui assèche les ressources locales (et donc à notre niveau les services publics municipaux). Le plus souvent, les gouvernements néolibéraux que l'on subit depuis plus de 20 ans, déclarent que des compensations sont mises en place pour aider les communes : dans la réalité, ces compensations sont inférieures au montant des ressources supprimées, et baissent systématiquement au fil des ans....

Ainsi, inexorablement, les communes doivent faire des économies sur les services rendus aux habitants.

Doit-on tolérer cette condamnation à terme des services publics municipaux ? Ne faudrait-il pas inverser le processus en réfléchissant à une nouvelle fiscalité nationale plus juste et mieux répartie ? Pour mémoire, la taxe, injuste car non-proportionnelle aux revenus, qui rapporte le plus à l'Etat de nos jours est la TVA, à l'origine une taxe locale, « nationalisée » dans les années 60...

Se battre pour la démocratie, contre l'abstention, passe par redonner les moyens d'une politique de l'intérêt général : cessons le dépeçage des services publics, qui engendre pauvreté et dégoût de la politique.

TEXTE NON COMMUNIQUÉ

Alors que des élections approchent en France, il est peut-être temps de mesurer la chance que nous avons de vivre en démocratie et de pouvoir choisir nos représentants. Le peuple russe n’a pas cette chance qui est obligé d’envoyer ses enfants faire une guerre dont ils ne veulent pas. Les ukrainiens sont en train de subir la plus terrible épreuve depuis la fin de la seconde guerre mondiale : exode massif des femmes et des enfants, lutte inégale d’une population peu armée contre la plus grande puissance militaire du moment. Pour nous il y aura sans doute un « prix économique » à payer à cette guerre mais ce prix n’est pas grand-chose face à celui que paient en ce moment les ukrainiens. Le soutien des magnycois doit être visible et nous proposons quelques mesures non partisanes qui traduiront notre solidarité envers cette grande nation :

. contribuer à la collecte organisée par la mairie (hors vêtements et denrées alimentaires) et mobiliser des fonds par un vote en conseil municipal

. répondre à l’appel à accueillir des réfugiés ukrainiens, accueillir leurs enfants dans nos écoles

. organiser un rassemblement de soutien à Magny et installer à l’hôtel de ville le drapeau ukrainien à côté du drapeau français

Nous espérons qu’à l’heure où paraitra cette tribune, ces mesures ou d’autres auront transmis au peuple ukrainien la solidarité des magnycois.

Pendant que les services publics nationaux prennent l’eau et se noient, d’autres n’ont que les orteils dedans, au bord de la plage. Qu’importe l’exigence d’exemplarité d’un ministre : « Faites ce que je dis, pas ce que je fais. »

La commune n’a pas attendu le financement de l’Etat pour installer, dans les écoles, les centres de loisirs, la crèche et la maison des tout-petits, une vingtaine de capteurs de CO2 afin de tester la qualité de l’air dans le cadre des mesures de prévention de la Covid.

A 19 reprises, au fil de protocoles sanitaires plus incompréhensibles les uns que les autres, nos services ont fait plus que dans la mesure du possible. Ils ont accompagné les parents, encadré les enfants, assuré une suite pédagogique, bravo pour le travail d'agilité accompli.

Comment peut-on accepter que la gestion de la crise dans les écoles ait été (et continue d’être) essentiellement prise en charge par la commune ? Alors que dans le même temps, l’Education Nationale avait abandonné à la gestion communale la sécurité qu’elle devait à ses employés. A contrario, le gouvernement a missionné l’Inspection du travail pour contrôler l’application des mesures de protection des salariés des entreprises du privé.

Après des années de baisse de dotations, maintenant, l’Etat ne prend même plus en charge les dépenses lui incombant liées à ses injonctions. Il devra en rendre comptes aux collectivités locales.

Malgré ces carences flagrantes, notre équipe continuera à pallier ces manquements intolérables, tout en assurant une gestion économique viable.

Frédérique Dulac

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Salle comble à la Maison de l’Environnement le 2 février dernier, à la conférence de Mme Masson-Delmotte, co-présidente du GIEC, mais  combien étions-nous à venir en vélo ? Encore trop peu, mais au quotidien, de plus en plus de franciliens privilégient le vélo. Il faut le rendre accessible à toutes et tous en offrant des aménagements cyclables de qualité et continus. Les 33 associations du Collectif Vélo Île de France ont appelé les élus et collectivités de la région à développer un Réseau Express Régional Vélo à l’image des transports en commun, le RER V . Ils ont été entendus comme quoi l’action associative est souvent à l’origine des meilleures politiques publiques!

Le RER V, ce sera 725 km de pistes cyclables continues et sécurisées d’ici 2030 dans toute la région. 21 axes reliant les grands pôles de l’Île-de-France, permettant aux cyclistes de pédaler en toute sécurité. Des panneaux avec des indications de lieu et de temps seront également installés.

A Magny-les-Hameaux, nous sommes particulièrement concernés par la ligne B3 qui reliera, à terme Plaisir à Paris, via le plateau de Saclay et Massy, celle-ci longera le quartier du bois des roches. Des échanges sont en cours avec l’agglo de SQY pour veiller à offrir des connexions de qualité jusqu’au RER V pour tous nos hameaux et quartiers notamment avec les lignes 1 et 4 du schéma cyclable de SQY. Nous restons attentif à propos de  la traversée de la vallée de la Mérantaise au niveau de Châteaufort pour rejoindre ce RER V mais aussi vers les gares RER.

Charles Renard

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En 2020, nous avons fait le choix d’intégrer le groupe Magny Citoyens et été élus sur une liste d’opposition.Notre seule ambition est d’apporter des réponses concrètes aux problèmes de nos concitoyens, en dehors de tout engagement partisan.

C’est pourquoi, nous avons décidé de créer notre groupe « Pour Magny, agir ensemble » dans le cadre du mandat qui nous a été confié pour que chacun apporte sa contribution originale et assume ses responsabilités vis-à-vis des magnycoises et magnycois.Nous participons de manière active à différentes instances qui gèrent la vie quotidienne des magnycois, tant au niveau des associations, qu’elles soient, de solidarité, d’actions sociales, sportives, de parents d’élèves, ou dans les différents comités consultatifs ou encore le CCAS.

Lorsque la COVID-19 a frappé durement, face à cette situation inédite, il a fallu relever les manches, se rassembler et cesser les polémiques inutiles.Nous avons mis en place des initiatives individuelles avec un investissement bénévole important.

Nous refusons l’enfermement partisan et même si nous avons nos sensibilités, celle-ci ne se mettront jamais au service d’une femme, d’un homme ou d’un parti dans le cadre de notre fonction de conseiller. C’est pourquoi nous appelons nos collègues à nous rejoindre dans ce groupe que nous venons de constituer et qui aura pour vocation de proposer et de vous accompagner dans des projets neufs et innovants au service des habitants.

Jean-Luc Fargier et Caroline Lignoux

pourmagnyagirensemble@gmail.com

Depuis septembre dernier, chaque fois que je croise l’un d’entre-vous, vous m’en parlez.

Et pourtant, le sujet n’a jamais été abordé dans le Magny Mag, ou dans la communication numérique de la ville – site web, Facebook, Twitter, YouTube…

Il n’a pas été possible d’en parler spontanément en Conseil municipal. Il a fallu que je rédige une question écrite, lue par le maire, qui y a répondu en lisant une réponse tout aussi écrite (l’intégralité de l’échange figure sur notre site magnycitoyens.fr).

La raison officielle à cette inhabituelle discrétion communicationnelle ? L’emplacement actuellement envisagé, au 22, route de Versailles, en face de la boulangerie Motté, est à l’instruction.

Ce terrain n’étant pas adapté, il est probable qu’au final le centre cultuel et culturel musulman soit envisagé ailleurs.

La création d’un lieu de culte suscite des interrogations légitimes. Rien ne serait pire que de ne pas y répondre, en continuant à donner le sentiment que les choses se font en catimini.

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L'année qui se termine a vu la COP26 accoucher d'une décision déconcertante : « Maintenir le réchauffement climatique sous 2°C de préférence à 1,5°C d’ici à 2100 » !

Selon un communiqué du GIEC d'août 2021 les changements climatiques s’accentueront dans toutes les régions au cours des prochaines décennies.

Dans le cas d’un réchauffement planétaire de 1,5°C les vagues de chaleur seront plus nombreuses, les saisons chaudes plus longues et les saisons froides plus courtes ; avec une hausse de 2°C les chaleurs extrêmes atteindraient plus souvent des seuils de tolérance critiques pour l’agriculture et la santé publique !

Chaque territoire, selon sa position géographique, devra donc s'adapter en prévision des bouleversements à venir.

Un néologisme est apparu pour définir cette adaptation, «la résilience ».

Ce mot est initialement employé pour définir la capacité de résistance des matériaux à un choc, puis par analogie en psychologie. Il vient donc maintenant illustrer la capacité d'une population, voire d'une communauté, à surmonter un mode dégradé, à vivre dans un environnement hostile ou perturbé.

Une commune comme la nôtre doit d'ores et déjà imaginer des solutions pour limiter l'impact de nos modes de vies.

Cultures vivrières permettant de nourrir les habitants sans recours à l’approvisionnement longue distance, création de voies dédiées au transport non mécanisé, réparation et réutilisation de tous les objets usuels.

Toutes ces actions sont déjà engagées dans notre ville et chaque citoyen peut y participer pour Magny les Hameaux commune en résilience !

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A l’opposé du modèle du demi-siècle dernier « petite maison dans la prairie », pour éviter l’étalement urbain (artificialisation des sols), le gouvernement a fait de la densification un maître-mot. Le tabou est devenu un mantra !

Ainsi, ont été supprimés : COS (coefficient d’occupation des sols) et taille minimale de terrain… Ainsi, a été posé le principe : « zéro artificialisation nette » (Loi Climat et Résilience de l’été dernier).

A rebours des aspirations à plus d’espaces, exacerbées par la crise sanitaire, le Législateur nous impose de répondre au défi du logement avec moitié moins de foncier. Magny n’échappe pas à ce mouvement.

La modification du PLUI : une opportunité 

Sans nier qu’il participe d’un modèle vertueux (préservation de la biodiversité…), nous faisons tout pour le contenir. Avec le PNR mais aussi SQY, très axée densification. Le sujet est au cœur de la modification en cours du PLUI : lutte contre les divisions pavillonnaires sauvages, emprises au sol revues, nouvelles protections d’éléments remarquables, plus d’espaces paysages protégés (EPP), qualité architecturale…

C’est dans ce cadre juridique contraint que s’inscrivent nos projets : Village et Brouessy (63 logements avec 34 sociaux locatifs) dont la livraison est imminente, ou encore « Parcelle Cap Ados » (40 logements en accession libre), à l’horizon 2024/2025, avec, parallèlement, une nouvelle médiathèque (parcelle Jammes), etc.

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Au nom du groupe Magny Citoyens, je souhaite que cette année 2022 soit source d’amélioration et de réussite dans tous les domaines importants pour chacun d’entre vous.  
En cette période, la majorité élabore le prochain budget. Nous entendons, par ci, par là, l’éventualité d’une nouvelle augmentation d’impôts !
Pour info : le budget total pour 2021 était de 23.8 M€ soit 2/3 pour le fonctionnement et 1/3 pour l’investissement.
Au cours du dernier mandat, la hausse d’impôts a permis aux Magnycois de profiter des services à la population ainsi qu’aux évènements tant appréciés (sauf période covid).
 Serait-ce raisonnable d’augmenter les impôts ? D’autant qu’à aucun moment, il n’a été question d’une hausse d’impôts lors de la campagne électorale qui a donné mandat à la majorité municipale.
Sur un tout autre sujet, certains attendent encore que soient mis en place certains projets de transition écologique, comme la pose de bornes de recharge électrique. Ce genre d’installation ne demande pas un investissement conséquent ni un temps de réalisation important.
Un souhait pour ce début d’année : que toutes modifications relatives au code de la route à Magny soient suffisamment communiquées aux habitants (derniers STOP installés au rond-point de la rue Gaugain et rue des Ecoles Jean Baudin via l’arrêté 21-118-PM du 21/10/2021).
Meilleurs vœux pour 2022

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Un français sur dix ne serait pas inscrit sur les listes électorales et la campagne délétère pour l’élection présidentielle de la droite et de l’extrême droite conforte la désaffection de la politique pour ces non-inscrits et les abstentionnistes.

Loin des replis communautaires appelés par ces candidats, seuls sont sujets d’intérêt pour l’avenir de l’humanité ceux qui assureront un environnement suffisamment vivable pour les déshérités de la planète, pour nos enfants et les générations à venir : la situation climatique, environnementale, sociale, épidémique et les ressources énergétiques.

Malgré les progrès de la science, un miracle technologique est illusoire pour pallier l’augmentation des gaz à effet de serre. Le défi climatique implique de révolutionner notre société, la responsabilisation individuelle et collective est indispensable pour diminuer notre empreinte carbone et limiter la progression du réchauffement climatique. Il y a urgence, cette nécessité doit se traduire dans nos actes au quotidien et, pour le collectif, d’opter pour les programmes électoraux qui répondent à ces exigences.

A l’échelon communautaire, la ville agit déjà dans ce sens, ex. achat de vélos électriques, et sensibilise aux bonnes pratiques. Les associations y également. L’Etat, lui, reste prisonnier de la croissance.

Et en réponse à l’appel à la fragmentation de la société, à Magny, ville de solidarité, de bénévolat, nous conforterons toujours le lien et la cohésion sociale.

Belle année 2022 à vous.

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Notre équipe, au-delà de la gestion et adaptation quotidienne dans cette crise, avance sur tous les dossiers pour Magny-les-Hameaux, avec la participation des habitants.
Transition écologique : extinction de l’éclairage, hameaux et parc N. Mandela, installation de nichoirs, plantations de différentes essences d’arbres, installations de la clairière paysanne à la ferme de la Closeraie et du Repair café, réduction de l’utilisation des emballages plastiques, distribution de gourdes aux enfants, attribution d’une subvention pour l’achat de vélos électriques aux agents de la ville, accord pour démarrer les travaux du gymnase Delaune.
Désenclavement : mise à disposition de trottinettes électriques par SQY, obtention d’une nouvelle ligne cyclable majeure (travaux 2022/23), maintien de nos demandes pour une fréquence et une amplitude accrues des bus.
Participation citoyenne : octroi du passeport du civisme aux enfants, groupes d’échange dont celui sur la végétalisation des cours d’écoles.
Solidarité : accompagnement à la vaccination des seniors contre la covid, refonte de nos tarifs communaux plus justes, évolution du PALM (PAsseport Loisirs Magnycois).
Bien vivre ensemble : poursuite de l’accessibilité de sites, PAI mis en place, création d’un comité  « JO 2024 », soutien aux associations et au bénévolat.
SQY, PNR et CD : ouverture de la Ferme École Graine d’Avenir à Buloyer, location de la dernière boutique à l’essai, accord pour la construction de la médiathèque, pour l’atlas communal de la
Nous continuerons avec enthousiasme, avec vous.
Avec nos meilleurs vœux 2022 !
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Lors d’un précédent budget participatif, les participants avaient voté à une large majorité pour une piste cyclable à Magny les Hameaux. Celle-ci a été réalisée quelques années plus tard, financée par le département, sur le tracé que nous connaissons. L’idée était en particulier de pouvoir relier le centre bourg de Magny à Saint Quentin en Yvelines, via notamment le CV7 qui relie Buloyer à la ferme du Manet, CV7 qui est fermé depuis plusieurs années à la circulation automobile.

Beaucoup de nos concitoyens, en particulier les jeunes, attendaient ce décloisonnement avec impatience pour rejoindre des lieux de travail, d’activité ou de loisirs à Saint-Quentin. Le tracé qui a été proposé, mal négocié par la Mairie, se réduit à une espèce de trottoir le long de la départementale 95, l’une des routes les plus dangereuses du département. Les cyclistes sont obligés de faire la visite de tous les hameaux en traversant deux fois cette route dangereuse.

N’était-il pas possible de proposer un parcours plus linéaire, protégé de la circulation, comme c’est le cas sur la partie du parcours au départ de Gomberville, afin que les enfants puissent circuler en toute sécurité sur cette piste ? En termes de mobilité douce, et malgré la communication de la Mairie, il reste beaucoup à faire…

Je profite de cette dernière tribune de l’année pour vous souhaiter, au nom des équipes Magny Citoyens et Magny en Marche, un joyeux Noël et de bonnes fêtes.

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Que pouvons-nous faire dans notre commune, dont l'équipe municipale a bien compris les enjeux, pour diminuer la quantité de CO2 dans l'atmosphère et ne pas évoluer vers la température planétaire moyenne prévue de +2.7° en 2100 ?

Pour décarboner ce qui ressort de la commune, nous avons entrepris l'isolation des écoles et bâtiments municipaux, nous supportons : le développement agricole local ne laissant plus les terres à nu, la plantation d'arbres fruitiers et démarrons un programme de végétalisation des cours d'école.

Mais nos besoins financiers sont de moins en moins pris en compte par l'exécutif national en place, l’accompagnement n’est pas à hauteur de l’enjeu climatique.

Pour répondre à l’urgence de la situation, au contraire de dons aux entreprises tel que le CICE, la priorité du gouvernement devrait être la planification du développement bas-carbone de l'économie, par exemple une hausse des dotations ciblées aux territoires donneurs d'ordre : aux communes pour l’isolation de tous les bâtiments, aux départements pour l'agriculture, aux régions pour les transports. Cette planification ne peut se faire sans la formation rapide aux compétences ad-hoc qui manque cruellement dans notre pays.

Elire dans quelques mois un gouvernement qui prenne ce problème à bras le corps est à notre portée et de notre devoir.

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