La lutte biologique : hôtels à insectes, nichoirs, ....
La lutte biologique est une méthode de lutte contre les nuisibles tels que les ravageurs des cultures (insectes, acariens, nématodes, etc.), les maladies (fongiques, bactériennes, virales, etc.), ou les mauvaises herbes (plantes adventices) au moyen d'organismes vivants.
L'objectif de la lutte biologique n'est pas d'éradiquer totalement les ravageurs, mais plutôt de réguler leurs populations de manière à les maintenir en-dessous d'un seuil acceptable (dans l'idée : laisser une petite chenille par-ci par-là n'empêche pas une belle récolte).
Plusieurs actions sont donc possibles parmi lesquelles :
- Faire appel aux insectes auxiliaires comme les coccinelles, les chrysopes...
- Installer des hôtels à insectes afin de favoriser la biodiversité. Les insectes sont, en effet, utiles pour démarrer un potager bio ou protéger les abeilles. Ils aident à lutter contre les ravageurs de manière naturelle et participent à la pollinisation des plantes.
- Installer des nichoirs à mésange charbonnière afin de lutter contre la chenille processionnaire du pin
Pour simplifier, en matière de lutte biologique, les ennemis de nos ennemis sont nos amis !
Différentes méthodes de lutte biologique :
- La lutte biologique par utilisation de prédateurs (à l'image des nichoirs à mésanges ou des hôtels à insectes)
- La lutte biologique par utilisation de parasitoïdes (en utilisant des coccinelles, ou autres insectes auxiliaires)
- La lutte biologique par utilisation de méthodes culturales (à l'image de nos agriculteurs Jonas Delalande, Maxime Collay ou de nos maraîchers qui pratiquent les rotations de cultures, les bicultures ou plusieurs associations de plantes, l’anticipation ou le retardement des saisons de semis ou de récolte, l’assainissement des plantations après les récoltes, le sarclage des mauvaises herbes aux alentours des plantations, les jachères etc.)
- La lutte biologique par utilisation de la résistance variétale (l’antixénose, quand la plante par sa physiologie, sa morphologie ou sa phénologie repousse ou amoindrit les dommages causés par le ravageurs et l’antibiose, quand la plante est capable de produire une substance pouvant empêcher le développement du ravageur.)
- La lutte biologique par utilisation d’insecticide botanique (plus de 59 familles et 188 genres de plantes sont utilisées pour la répression des insectes ravageurs. Ces plantes contiennent des substances qui ont des propriétés anti-appétantes, répulsives ou même insecticides.)
- La lutte biologique par utilisation de méthodes physiques
- La lutte biologique par utilisation de micro-organismes
Plus besoin d'insecticides ni de traitements nocifs, faites appels aux insectes auxiliaires :
- Les coccinelles raffolent des pucerons
- Les chrysopes dévorent les araignées rouges, pucerons et cochenilles...
- Les nématodes aiment les limaces, vers blancs et rouges...