Ouvrez l'oeil !
Le programme « Wanted photo » proposé dans le cadre de l'Atlas de la Biodiversité Communal a pour but d’encourager les habitants à prospecter régulièrement le territoire de la commune à la recherche d’espèces animales dans le but de les photographier.
Les relevés de la faune et de la flore par les habitants poursuivent de multiples objectifs. A la fois outil d’information et d’aide à la décision, ils permettent de :
- mieux connaître la biodiversité du territoire et identifier les enjeux spécifiques qui y sont liés,
- informer les élus, les agents, les acteurs socio-économiques et les citoyens sur les enjeux de la préservation de cette biodiversité, à la considérer comme un bien commun à maintenir et à valoriser,
- intégrer les enjeux de biodiversité en amont des différentes démarches d'aménagement et de gestion du territoire.
Chaque mois, de septembre 2022 à août 2023, les habitants sont invités à envoyer, via la page Facebook de la Ville, des clichés de l'espèce cible. Pour les aider à dénicher les espèces en question, un protocole adapté sera diffusé en début de mois sur la page Facebook de la Ville, leur permettant ainsi, de savoir où, quand et comment chercher ces espèces.
Ainsi, les habitants, devront partir en foret, dans les sentes et sentiers de la Ville pour trouver et photographier des espèces telles que :
- les cervidés (cerf, chevreuil, daim...),
- les fongiques (champignons),
- les oiseaux,
- les lichens,
- les amphibiens (tritons, salamandres, grenouilles, crapauds),
- les végétaux,
- les reptiles (lézards, serpents),
- les petits mammifères (écureuil, musaraigne),
- les insectes.
Inventaires des Cervidés (chevreuil)
Où ?
Les bois et sous-bois, les grandes cultures, les prairies, les bords des mares et des étangs ou encore les lisières de forêt sont les endroits privilégiés par les chevreuils.
Quand ?
Les chevreuils (contrairement aux cerfs) sont visibles dans la journée : ils ont un petit estomac et doivent se nourrir toutes les 2h. Le matin et le soir (entre chien et loup) sont aussi de bons moments pour les observer.
Comment ?
Il s’agit de faire un affût, c’est-à-dire se fondre dans la forêt sans bouger. Ce peut être aussi simple que de s’asseoir au pied d’un arbre, ou bien fabriquer une cabane avec des feuillages ou encore utiliser un filet de camouflage.
Pour positionner son affût, on va se demander : « Si j’étais un animal, où est-ce que j’irais manger ou me reposer ? Par où est-ce que je passerais pour aller d’un endroit à un autre ? » Affûter, c’est accepter de prendre du temps pour se connecter à la nature en se donnant l’opportunité de l’observer comme si on n’était pas là.
Quoi ?
Pour transmettre votre cliché avec des informations utiles, il convient d’annoter sur un papier ou sur un smartphone plusieurs paramètres propres au moment de la prise de vue.
Tous ces paramètres ne sont pas toujours évidents à obtenir sur le moment mais se révèlent précieux pour les naturalistes et écologues qui vont par la suite traiter ces données :
- Nom de la commune,
- Nom de l’opérateur,
- L’heure de l’observation,
- Coordonnées (GPS ou le numéro de parcelle) des observations,
- Les informations relatives à la météorologie au moment des prospections (température, ensoleillement, vent, etc.),
- Le temps passé en affût,
- La ou les méthodes d’inventaire employées et le matériel utilisé,
- Nom des espèces observées,
- Le nombre d’individus recensés pour chaque espèce.
Inventaires des champignons
Où ?
Dans des endroits relativement chauds et humides : les bois et sous-bois, les lisières de forêt sont les endroits privilégiés pour observer des champignons. Généralement, les champignons poussent sous les pins, les hêtres et les chênes.
Quand ?
Le soir ou le matin, peu importe. Lorsque les pluies sont faibles, privilégiez les massifs humides. A la différence, en cas de fortes pluies, les forêts dites « de sable », qui sont très perméables, peuvent abriter des champignons.
Comment ?
En marchant à faible allure et en scrutant de ses yeux le sol forestier. N’hésitez pas à soulever les tas de feuilles mortes, ils peuvent se cacher en dessous
Quoi ?
Pour transmettre votre cliché avec des informations utiles, il convient d’annoter sur un papier ou sur un smartphone plusieurs paramètres propres au moment de la prise de vue.
Tous ces paramètres ne sont pas toujours évidents à obtenir sur le moment mais se révèlent précieux pour les naturalistes et écologues qui vont par la suite traiter ces données :
- Nom de la commune,
- Nom de l’opérateur,
- L’heure de l’observation,
- Coordonnées (GPS ou le numéro de parcelle) des observations,
- Les informations relatives à la météorologie au moment des prospections (température, ensoleillement, vent, etc.),
- Matériel utilisé,
- Nom des espèces observées,
- Le nombre d’individus recensés pour chaque espèce.
Inventaires des oiseaux
Où ?
Observer les oiseaux peut commencer à la porte de chez soi, sur les toits et les balcons, dans les jardins et les parcs des villes, dans la plaine ou dans les bois, au bord des étangs et rivières.
Tous les milieux, aménagés par l'Homme ou naturels, sont propices à l'observation.
Quand ?
Les oiseaux diurnes chantent de l’aube jusqu’à la tombée de la nuit, mais le début de journée reste la période d’observation la plus propice.
Comment ?
Le repérage des oiseaux est autant visuel qu'auditif. On peut aussi bien les voir voler que les entendre chanter.
L’idéal est de s’équiper d’une bonne paire de jumelles et d’un guide d’identification. La discrétion est le maître mot durant l'observation : vêtements sobres, mouvements limités et silence sont nécessaires pour maximiser les chances d’observation et pouvoir observer les allées et venues des oiseaux recherchés dans le milieu où vous vous trouvez.
Déplacez-vous lentement dans le milieu où vous vous trouvez et arrêtez-vous lorsque vous entendez ou voyez un oiseau jusqu’à l’avoir identifié à l’aide de vos jumelles ou par son chant si vous avez l’oreille.
Quoi ?
Pour transmettre votre cliché avec des informations utiles, il convient d’annoter sur un papier ou sur un smartphone plusieurs paramètres propres au moment de la prise de vue.
Tous ces paramètres ne sont pas toujours évidents à obtenir sur le moment mais se révèlent précieux pour les naturalistes et écologues qui vont par la suite traiter ces données :
- Nom de la commune,
- Nom de l’opérateur,
- L’heure de l’observation,
- Coordonnées (GPS ou le numéro de parcelle) des observations,
- Les informations relatives à la météorologie au moment des prospections (température, ensoleillement, vent, etc.),
- Le temps passé en affût,
- La ou les méthodes d’inventaire employées et le matériel utilisé,
- Nom des espèces observées,
- Le nombre d’individus recensés pour chaque espèce.
Inventaires des lichens
Où ?
Les lichens se trouvent aussi bien sur des troncs d’arbres, que sur le sol, des roches ou encore des mousses. Il s’agit d’espèces très répandues et bien réparties que nous croisons régulièrement sans les voir ou y prêter attention.
Quand ?
Les lichens n’ont pas de variation d’activité circadienne ni ne sont capables de se déplacer. Il n’y a donc pas d’horaire particulier pour les observer si ce n’est que vous avez besoin d’une bonne lumière.
Comment ?
En marchant à faible allure et en scrutant de ses yeux le sol, les arbres, les murs, les rochers...
Quoi ?
Pour transmettre votre cliché avec des informations utiles, il convient d’annoter sur un papier ou sur un smartphone plusieurs paramètres propres au moment de la prise de vue.
Tous ces paramètres ne sont pas toujours évidents à obtenir sur le moment mais se révèlent précieux pour les naturalistes et écologues qui vont par la suite traiter ces données :
- Nom de la commune,
- Nom de l’opérateur,
- L’heure de l’observation,
- Coordonnées (GPS ou le numéro de parcelle) des observations,
- Les informations relatives à la météorologie au moment des prospections (température, ensoleillement, vent, etc.),
- Matériel utilisé,
- Nom des espèces observées,
- Le nombre d’individus recensés pour chaque espèce.
Inventaires des amphibiens
Où ?
Les amphibiens (crapauds, grenouilles, tritons, salamandres) favorisent les zones humides pour toute ou partie de leur cycle de vie. Les zones humides comprennent aussi bien les mares, les lacs et les étangs que les sous-bois humides, ou les fonds de vallées inondables.
Quand ?
Le meilleur moment pour les voir est le soir au crépuscule. Au début du printemps, un temps pluvieux et des températures au-dessus de 5°C sont idéaux.
Comment ?
On peut faire appel à sa vue et à son ouïe pour repérer les amphibiens. La recherche visuelle à l’aide d’une lampe-torche et l’écoute des chants restent les moyens les plus efficaces de trouver des amphibiens.
Une fois identifié le milieu naturel où se trouvent les espèces cibles, il s’agit de scruter le plan d’eau et les berges environnantes jusqu’à souvent voir deux yeux brillants qui se détachent du reste du milieu.
Quoi ?
Les paramètres notés sont:
- Nom de la commune et code INSEE,
- Nom de l’opérateur,
- L’heure des prospections,
- Coordonnées précises (GPS ou le numéro de parcelle) des observations,
- Les informations relatives à la météorologie au moment des prospections (température, ensoleillement, vent, etc.),
- Le temps passé sur le site,
- La ou les méthodes d’inventaire employées et le matériel utilisé,
- Nom des espèces observées,
- Le nombre d’individus recensés pour chaque espèce,
- Les types d’habitats prospectés et leur état de conservation.
Inventaires des végétaux
Où ?
Les végétaux ciblés dans le « Wanted photo » se retrouvent essentiellement dans les milieux dits « ouverts » : c’est-à-dire dépourvu de grands végétaux ligneux tels que les arbustes ou les arbres. Ce type de milieu comprend donc les prairies, les pelouses, les ourlets et les bordures de champs ou encore les jardins et les parcs.
Quand ?
Les végétaux cibles n’ont pas de variation d’activité circadienne ni ne sont capables de se déplacer. Il n’y a donc pas d’horaire particulier pour les observer si ce n’est que vous avez besoin d’une bonne lumière.
Comment ?
En marchant à faible allure et en scrutant de ses yeux toutes les plantes à fleurs qui croiseront votre chemin dans les milieux du même type que sus-cité...
Quoi ?
Les paramètres notés sont:
- Nom de la commune et code INSEE,
- Nom de l’opérateur,
- L’heure des prospections,
- Coordonnées précises (GPS ou le numéro de parcelle) des observations,
- Les informations relatives à la météorologie au moment des prospections (température, ensoleillement, vent, etc.),
- Le temps passé sur le site,
- La ou les méthodes d’inventaire employées et le matériel utilisé,
- Nom des espèces observées,
- Le nombre d’individus recensés pour chaque espèce,
- Les types d’habitats prospectés et leur état de conservation.
Inventaires des reptiles
Où ?
Les reptiles aiment rester près de leur cachette. Une attention particulière doit donc être accordée au pied des piles de bois ou de pierre, des ruines ou des murs en pierre sèche. Les ourlets herbeux, les haies ou les lisières de forêt riches en structures sont également favorables.
Quand ?
On pense généralement que les reptiles sortent surtout lorsque le temps est chaud et sec. Mais c'est la plut par du temps faux ! Les espèces les plus difficiles à trouver, en particulier les serpents, ne sont généralement pas observables dans de telles conditions. Les reptiles sont plus facilement trouvés lorsque le temps les oblige à rester longtemps hors de leur cachette afin de thermoréguler et d'utiliser le plus efficacement possible les rayonnements du soleil.
Les reptiles peuvent être trouvés en dehors de leur cachette les jours chauds et ensoleillés - mais seulement tôt le matin pour la plupart des espèces, parfois même juste avant le coucher du soleil.
Comment ?
Déplacez-vous à pied aussi lentement et silencieusement que possible, les yeux et les oreilles en alerte. Souvent, il n'est pas nécessaire de quitter les chemins et les sentiers, car il n'est pas rare que les lézards et les serpents se prélassent au soleil sur les pentes adjacentes ou au pied d'un mur de soutènement.
Selon l'espèce, l'individu et le site d'observation, la distance de fuite des animaux varie considérablement. Il est donc préférable de s'arrêter et de regarder attentivement les structures possibles dans un rayon de quelques mètres avant de refaire quelques mètres et s’arrêter à nouveau. Une paire de jumelles adaptée peut être utile dans ce cas.
Quoi ?
Les paramètres notés sont:
- Nom de la commune et code INSEE,
- Nom de l’opérateur,
- L’heure des prospections,
- Coordonnées précises (GPS ou le numéro de parcelle) des observations,
- Les informations relatives à la météorologie au moment des prospections (température, ensoleillement, vent, etc.),
- Le temps passé sur le site,
- La ou les méthodes d’inventaire employées et le matériel utilisé,
- Nom des espèces observées,
- Le nombre d’individus recensés pour chaque espèce,
- Les types d’habitats prospectés et leur état de conservation.
Inventaires des micromammifères
Où ?
Les bois, les sous-bois et les lisières de prairies et de forêt restent les lieux privilégiés d’observation des micromammifères dans la nature.
Quand ?
Le meilleur moment pour les voir est le soir au crépuscule mais ces animaux restent actifs le jour et la nuit.
Comment ?
Il s’agit de faire un affût, c’est-à-dire se fondre dans le milieu naturel sans bouger. Ce peut être aussi simple que de s’asseoir au pied d’un arbre, ou bien fabriquer une cabane avec des feuillages ou encore utiliser un filet de camouflage. L’idéal pour observer l’écureuil roux reste de s’allonger sur le dos aux pieds de chênes et d’attendre que ceux-ci se déplacent d’arbre en arbre.
Pour positionner son affût, on va se demander : « Si j’étais un animal, où est-ce que j’irais manger ou me reposer ? Par où est-ce que je passerais pour aller d’un endroit à un autre ? » Affûter, c’est accepter de prendre du temps pour se connecter à la nature en se donnant l’opportunité de l’observer comme si on n’était pas là.
Quoi ?
Les paramètres notés sont:
- Nom de la commune et code INSEE,
- Nom de l’opérateur,
- L’heure des prospections,
- Coordonnées précises (GPS ou le numéro de parcelle) des observations,
- Les informations relatives à la météorologie au moment des prospections (température, ensoleillement, vent, etc.),
- Le temps passé sur le site,
- La ou les méthodes d’inventaire employées et le matériel utilisé,
- Nom des espèces observées,
- Le nombre d’individus recensés pour chaque espèce,
- Les types d’habitats prospectés et leur état de conservation.
Inventaires des insectes
Où ?
Les milieux ouverts de types prairies de fauches, pâtures extensives, pelouses calcicoles, lisières forestières, végétation herbacée des bords de plans d’eau, zones humides, etc.
Quand ?
Les prospections ont lieu pendant les heures chaudes de la journée. Les insectes sont en effet relativement inactifs en dehors de cette période et donc particulièrement difficiles à détecter à cette période en raison des températures trop basses.
Comment ?
Le repérage à vue et la capture à l’aide d’un filet fauchoir représente la méthode généralement employée pour la détermination des insectes. La capture peut également se faire à la main.
L’utilisation de jumelles peut également s’avérer utile pour l’observation à distance des insectes volant qui ont tendance à fuir facilement.
Quoi ?
Les paramètres notés sont:
- Nom de la commune et code INSEE,
- Nom de l’opérateur,
- L’heure des prospections,
- Coordonnées précises (GPS ou le numéro de parcelle) des observations,
- Les informations relatives à la météorologie au moment des prospections (température, ensoleillement, vent, etc.),
- Le temps passé sur le site,
- La ou les méthodes d’inventaire employées et le matériel utilisé,
- Nom des espèces observées,
- Le nombre d’individus recensés pour chaque espèce,
- Les types d’habitats prospectés et leur état de conservation.