La lutte biologique contre les chenilles processionnaires du pin se poursuit...
Favoriser la présence de prédateurs en installant des nichoirs à mésanges et des hôtels à insectes permet de réduire les populations de chenilles de processionnaires. Mais parfois, quand les chenilles sont déjà bien présentes, ça ne suffit pas. La combinaison de plusieurs techniques peut permettre de contenir les populations de chenilles.
Ainsi, ces derniers jours, vous avez pu voir les services techniques de la Ville installer des écopièges aux arbres. Ce sont des sortes de colliers, fixés entre novembre et mai, qui constituent une barrière physique et empêchent les chenilles de descendre de l'arbre. En effet, la chenille processionnaire du pin (contrairement à celle du chêne) s'enterre pour se transformer en chrysalide. Ces colonies de chenilles, qui descendent, sont alors dangereuses pour les hommes et les animaux en cas de contact car elles libèrent des poils urticants provoquant des allergies, démangeaisons et nécroses.
Ces écopièges ont été installés ces 22, 23 et 24 mars dans l'école Louise Weiss, à la Maison des Bonheur, à l'accueil de loisirs Henri Dès, rue Gabriel Péri, aux cimetières...