Paradoxe du gouvernement Bayrou, à l’heure où les communes se voient confier le rôle d’autorité organisatrice de l’accueil du jeune enfant, et où la qualité d’accueil en crèche pose question, exit le ministre de l’enfance. Le président Macron, devant les protestations des associations, annonce fin 2024 la mise en place d’un haut-commissariat à l’enfance mais nul nouveau ministre délégué à la petite enfance.
La lutte contre les inégalités sociales reste une urgence et ce manque de considération est une marque parmi d’autres d’un gouvernement qui s’apprête à poursuivre la politique de casse sociale des précédents.
Nombre de citoyens ne se reconnaissent plus dans la pratique du pouvoir et à fortiori dans ce gouvernement encouragé par premier ministre et président réunis à « faire preuve d’audace » et « sortir des chemins habituels » pour « déplacer les obstacles ». Cette caricature de langue de bois serait risible si les enjeux sociaux, écologiques et démocratiques n’étaient pas une fois de plus déniés.
Dans ce contexte politique, la popularité des maires renforcée ces dernières années, (70% de satisfaction - IFOP) atteste que la commune est, pour une grande majorité de citoyens, fondamentale pour répondre autant que possible aux besoins quotidiens de la population et faire société.
C’est toute l’ambition de la majorité municipale au travers de l’application du projet engagé avec et pour les Magnycois.