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Un marché avec des idéologues d’extrême-gauche, ça ne peut pas marcher !

Notre tribune concernant la dégradation de l’offre de commerces à Magny a touché un point sensible, puisque l’ancien maire communiste de Magny (M. Le Vot, de 1971 à 1977), qui a fait depuis la courte échelle à LFI, s’est mobilisé pour y répondre sur Facebook. Des membres de la majorité municipale se sont empressés d’aller en masse « liker » sa contribution, ce qui démontre, une fois de plus, sa grande influence auprès de cette équipe.

Pour trouver des excuses à l’échec du marché promis lors de la dernière campagne municipale, M. Le Vot assimile Magny à ce qu’il voit avec ses lunettes idéologiques lors de ses déplacements dans la France profonde. Soyons sérieux : Magny fait partie de Paris-Saclay, l’un des huit pôles d’innovation au monde, et de SQY, deuxième pôle économique de l’ouest parisien. C’est justement parce que la majorité municipale baigne dans l’idéologie d’extrême-gauche, en fantasmant Magny comme un territoire rural loin des métropoles, qu’elle est en échec.

Avec nos atouts, un marché est en réalité une affaire de choix politique et d’esprit entrepreneurial. En consultant des sociétés spécialisées dans le domaine, prêtes à s’implanter dans le cadre d’un projet rentable, nous avions évalué en toute transparence, lors de la campagne électorale, l’investissement total nécessaire pour la commune à 100.000 euros, soit un peu plus de 10€ par habitant. Pas tous les ans, une fois pour toutes. Des aménagements aux projets d’urbanisme de la ville étaient également nécessaires.

Pour des idéologues, il est inconcevable que des structures motivées par le profit puissent parfois être la meilleure solution pour servir l’intérêt général, comme c’est le cas pour ce marché. La majorité municipale est plus à l’aise pour engager la commune dans le gouffre financier que constitue la maison dite de l’environnement, alors qu’elle finance déjà l’Estaminet et Le Trait d’Union, sans pour autant communiquer de façon claire combien toutes ces dépenses coûtent au total chaque année.

Il est temps de revenir à une gestion plus pragmatique et plus réaliste.

Magny citoyens