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Je rêvais d’un autre monde…

Je rêvais que la France, pays des Droits de l’Homme et de la Femme soit la terre d’accueil de tous les étrangers, ce qui fait sa grandeur et sa réputation.

Je « dormais à poings fermés » mais je me suis réveillée, car la règle est bafouée.

Depuis mars 2022, des réfugiés d’Ukraine sont hébergés sur notre commune. Certains se sont vite intégrés à notre vie quotidienne (école, travail…), d’autres malheureusement, ceux que l’on appelle les étrangers réfugiés d’Ukraine ne bénéficient pas du même accueil de notre administration, et il faut se battre à leurs côtés pour qu’ils obtiennent un titre de séjour temporaire, normalement délivré à tous ceux qui ont fui ce conflit.

Je parle de Dj..., d’Em…, de Dé...ou d’Ab…, ils sont congolais, sénégalais, étudiants en stomatologie, en informatique des réseaux, en pharmacie ou en génie civil, ne cherchant qu'à poursuivre leurs études entamées à Kharkov. Nos écoles, contre rémunération, ont pu mettre à profit leur bilinguisme français et ukrainien pour aider à l'intégration d'un grand nombre d'enfants ukrainiens.

Je rêve que les étrangers réfugiés d’Ukraine, mais aussi d'Afghanistan, de Syrie.... bénéficient du même accueil que les ukrainiens, et qu’on éprouve une empathie similaire à l’égard de tous ceux qui fuient la guerre. N’oublions pas que nous venons tous d’ici et d’ailleurs et que c’est cette diversité qui fait notre richesse.

Mais j’y crois encore et toujours, dans notre ville où nous ne faisons pas de distinction entre réfugiés et avons décidé de soutenir ces jeunes dans l’obtention de leurs papiers.

« Puissent tous les hommes se souvenir qu’ils sont frères ! » VOLTAIRE, Traité de la tolérance, 1765.

Magali Dousse