Préservation des mares pour favoriser la biodiversité des zones humides
Afin de garantir la pérennité du milieu naturel notamment face à de potentiels épisodes de sécheresse et ou de gel, et d’assurer que ces milieux puissent accueillir la faune et la flore spécifiques des zones humides dans les meilleures conditions possibles, la Ville entretient son milieu naturel aquatique.
Une mare est un milieu dont l'évolution naturelle est le comblement par accumulation de vase. A mesure que la profondeur de l'eau s'amenuise, les végétaux installés sur les rives colonisent l'ensemble de la mare jusqu’à l'atterrissement. Afin de conserver une mare à un stade équilibré pour la faune et la flore, et un niveau d'eau suffisant il est nécessaire d'intervenir en entretiens réguliers.
Ainsi, régulièrement, les services techniques de la Ville interviennent sur ces rétentions d'eau dans le cadre de :
Amélioration de l’état des mares
Les agents des services techniques de la Ville procèdent régulièrement à un chantier d’amélioration de l’état des mares créées à la ferme de la Closeraie.
Pour ce faire, plusieurs travaux ont eu lieu :
- Reprofilage des berges pour que la pente soit douce,
- Creusement du centre de la mare à 1m20 pour que cette zone profonde abrite la faune de la mare en cas de gel,
- Aménagements de micro-habitats en périphérie de la mare :
- Meulières,
- Sable,
- Gravats...
Aménagement de micro-habitats
Des aménagements de micro-habitats sont prévus au moment des gelées (entre les mois de décembre et de janvier) afin d'éviter de "déranger" les locataires de ces espaces naturels !
- Disposition de pavés, de sable, de gravillons, de tas de bois et de compost qui seront autant d’ouvrages susceptibles d’accueillir une faune riche et variée : reptiles, amphibiens, libellules et demoiselles, mammifères (hérissons, fouines, blaireaux…)
Qu’est-ce qu’un micro-habitat ?
« Habitat présentant des caractéristiques physiques et écologiques différentes de son environnement immédiat. Un micro-habitat est en général de petite taille. »
Ces travaux sont également un avantage pour les agriculteurs. Les mares étant dorénavant plus profondes, elles pourront alors mieux faire office de zone « éponge » et recevoir davantage de trop plein d’eau qui pourrait en y stagnant gâter les cultures.
Ces travaux ont également été l’occasion d’observer la faune et la flore de ces zones humides. Du côté de la faune on retrouve des dytiques, des notonectes, des larves d’odonates, des grenouilles vertes, agiles et rousses. Côté végétaux on retrouve majoritairement des massettes qui sont des plantes pionnières des zones humides.
Les travaux ont été réalisés pendant ce mois de novembre car c’est la période de l’année où le dérangement sur la faune est le plus réduit possible, l’automne étant une période creuse dans l’activité annuelle de la biodiversité.
La terre excavée a été disposée sur le périmètre des bassins afin que la faune qui y serait potentiellement piégée puisse retourner à la mare.
