Le plan de relance de 100 milliards du gouvernement bénéficiera en quasi-totalité au privé, sans aucune contrepartie sociale, environnementale, ni culturelle. Une misère concédée aux hôpitaux alors que la crise sanitaire a mis en exergue le manque de lits. Rien pour l’école, où nombre d’enfants n’ont pas eu cours pendant plusieurs semaines. Rien pour les EHPAD où nos ainés sont décédés par milliers sans présence de leurs proches.
Finalement nos impôts, iront directement dans la poche de quelques-uns, distribués sous forme de dividendes à l’exception du chômage partiel, pour ceux qui ont la « chance » de le toucher.
Les moyens alloués aux collectivités territoriales sont dérisoires face à l’ampleur de la seconde vague économique attendue avec des faillites en série, le chômage et le déclassement social.
Les communes viennent de subir un choc financier violent, lié à une perte de recettes fiscales, doublé de surcouts engendrés par les efforts sanitaires (fourniture de masques et de gel aux habitants et aux personnels, etc…). Magny n’y échappe pas et il est regrettable que le gouvernement ne soutienne pas plus les communes et les associations d’entraide, car elles sont avec le département, les derniers remparts avant le déclassement.
Le système en place a atteint ses limites et est incapable de faire face à la situation de détresse globale de notre société. Vite un Autre Monde où la fraternité ne serait pas qu’un mot sur le fronton des édifices publics.
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