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Cet été encore, Océan Viking, le bateau de SOS Méditerranée a secouru des migrants toujours plus jeunes et plus nombreux qui continuent malgré les risques encourus (la mort ou le retour dans leur pays) à s’embarquer sur des rafiots de fortune.

40 ans après les lois Pasqua sur l’immigration, les paroles de cette chanson sont toujours d’actualité :

« Est-ce que les gens naissent égaux en droit, à l’endroit où ils naissent,
Que les gens naissent, pareils ou pas » (Maxime Leforestier 1986)

L’immigration fait partie intégrante de l’histoire de notre pays. Selon l’Insee, en 2022,
7 millions d’immigrés vivaient sur le territoire. 41% de ces personnes sont originaires d’Afrique, 32 % d’Europe et 27% du reste du monde.
Cette mixité fait la richesse de ce que nous sommes dans tous les domaines (culturels, sportifs, services publics, entreprises, etc…) et de ce que nous représentons à l’international grâce à notre diversité.

Notre pays a la chance de ne pas connaître toutes les difficultés économiques, démocratiques, sociales, climatiques, etc.., de tous ceux qui tentent d’échapper à leur sort pour offrir une vie meilleure aux leurs.

A Magny, le centre social, les associations d’aide aux habitants et tous les bénévoles visent à favoriser l’insertion des exilés installés sur la commune pour redonner un sens à leur vie et leur permettre de s’intégrer du mieux possible sur le territoire.

Depuis quelques années, un malaise démocratique ronge notre pays. Les Français, désabusés encore récemment par l’adoption de la réforme des retraites via l’article 49-3 de la Constitution, ont perdu confiance dans leurs institutions. Il est grand temps de réagir, et c'est au niveau local que nous pouvons commencer à restaurer la confiance en la démocratie.

Les conseillers municipaux d'opposition se battent pour rétablir un équilibre essentiel à notre vie démocratique. Notre demande est simple : accéder à l'information, participer activement aux instances de la commune et garantir une expression conforme à la représentativité des groupes d'élus.

L'accès à l'information est la pierre angulaire de la démocratie : nous réclamons un droit d'accès élargi aux documents administratifs pour exercer notre rôle de contre-pouvoir et pour une plus grande transparence dans la gestion de la commune.

Dans l’exercice de nos mandats, afin de représenter pleinement nos électeurs : nous demandons de participer activement aux travaux des commissions de la commune. En favorisant la collaboration entre les élus de tous bords, nous renforçons la prise de décision collective et la légitimité des choix qui en découlent.

La démocratie locale doit être rénovée pour restaurer la confiance des citoyens. Les conseillers municipaux d'opposition jouent un rôle essentiel dans ce processus. Il est temps de répondre à nos revendications pour revitaliser notre démocratie locale et rétablir la confiance de nos concitoyens.

Après un été qui, nous l’espérons, a été très riche pour tous, la rentrée s’est annoncée pleine de projets dans l’objectif de vous apporter une aide au passage de ce cap, toujours difficile de l’après grandes vacances.

Lors de la rentrée scolaire, les enfants ont pu retrouver leurs écoles avec pour certains une nouvelle cours bien verte, qui pour d’autres le deviendra prochainement. Ils auront pu également découvrir les nouveaux repas confectionnés par la cuisine centrale de Trappes, dans le cadre d’un nouveau partenariat.

Lors du forum des associations qui permet de découvrir un large panel d’offres, chacun a pu y trouver l’activité de son choix. Ce forum rencontre, chaque année, un énorme succès démontrant toute son utilité pour la vie sociale de nos habitants.

La saison culturelle, avec un démarrage le 16 septembre au Musée de Port-Royal des Champs s’annonce encore une fois  distrayante. Comme à l’habitude, la ville s’engage tout au long de l’année à vous proposer de belles émotions musicales et artistiques, à des tarifs très doux pour les Magnycois.

Les services communaux (sport, séniors, jeunes…) seront ravis de vous retrouver à nouveau lors des activités proposées, rapidement en cette rentrée 2023/2024.

Cette année sera également l’occasion de mobiliser l’équipe municipale, les services communaux et les entreprises ainsi que les commerçants de la commune au tour du dispositif DuoDay (www.duoday.fr) qui  permettra aux personnes en situation de handicap de vivre la journée d’un métier.

Vos élus s’efforcent de faire des choix pertinents pour les Magnycois dans un contexte financier et social toujours tendu, source d’inquiétude constante au vue de la conjoncture mondiale anxiogène.

Notre commune est intégrée au Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse, depuis sa création, en 1985. Depuis, sa charte a été révisée plusieurs fois. Une révision est en cours qui doit définir les nouveaux engagements à tenir d’ici 2041. Ceux-ci touchent de nombreux domaines tels que l’environnement, l’agriculture, l’urbanisme, le patrimoine, la culture, le tourisme, l’énergie, le paysage, l’économie … Chaque commune devra signer cette charte.

Réalisant que les représentants du Parc naturel n’avaient pas prévu de concerter la population, les élus de Magny-les-Hameaux ont organisé deux ateliers de travail avec les habitants.

Par ailleurs, lors des trois ateliers organisés par le Parc naturel et réservés aux élus et institutionnels, un membre associatif a rappelé que le décret n°67-158, datant de 1967 pour instituer les Parc naturels régionaux, prévoyait l’inclusion des habitants dans les prises de décision. Dans les faits, la voix citoyenne est représentée uniquement par les élus locaux et l’unique association citoyenne « l’Union des Amis du Parc » n’a qu’une voix consultative.

Si la volonté des Parcs naturels est d’innover, ce ne sera visiblement pas sur la façon de penser collectivement son avenir. Espérons que d’autres communes initient des ateliers citoyens et que la prochaine charte se donne les moyens de donner une véritable place à ses habitants.

Chers habitants de Magny-les-Hameaux,

Il est temps de discuter du marché de notre charmante commune. En tant que résident engagé, je souhaite exprimer mes préoccupations quant à la situation actuelle de notre marché local.

L’idée reste excellente et ce projet a ravi l’ensemble des Magnycois.

Néanmoins le nombre d'exposants reste limité à quelques foodtrucks que je vous conseille vivement d’ailleurs.

Il est indéniable que notre marché de Magny-les-Hameaux ne connaît pas le succès escompté. Les raisons de cette situation peuvent être multiples, mais il est important d'identifier les problèmes clés afin de les résoudre efficacement.

La faible affluence des habitants au marché est un signal qui doit être pris en compte. Il est essentiel de comprendre pourquoi les gens sont moins enclins à y faire leurs courses et à y passer du temps.

Un marché dynamique et prospère repose en grande partie sur la diversité et la quantité d'exposants, sur la variété des produits et sur des prix attractifs surtout en cette période d’inflation exagérée.

Malheureusement, notre marché souffre d'un manque d'exposants, ce qui nuit à son attractivité. Il est primordial d'attirer de nouveaux exposants et d'encourager les commerçants locaux à participer au marché.

Une communication plus conséquente, des promotions actives, un élargissement de l’offre, plus d’animations et d’évènements spéciaux peuvent peut-être susciter l'intérêt des habitants et attirer de nouveaux clients

Nous devons soutenir notre marché local et faire en sorte qu'il prospère. En identifiant les problèmes, en proposant des solutions et en encourageant la participation de tous, nous pouvons transformer notre marché en un lieu dynamique, accueillant et incontournable pour les habitants.

Agissons dès maintenant pour faire revivre le marché de Magny !

La jeunesse, qui représente notre avenir, doit mériter notre attention à tous les niveaux. Avec les agents communaux, nous portons un regard spécifique à notre jeunesse, dans le cadre du projet municipal, malgré les restrictions budgétaires imposées.

Environnement :
- Donner un cadre sain et végétalisé aux enfants (ma cour passe au vert, création de potagers, arbres fruitiers, haies…)
- Améliorer l’alimentation des enfants (plus de produits BIO et de produits en circuit court…)
Education et civisme :
-  Participation régulière à la vie de la commune  (passeport du civisme, écriture du livre infini, rencontres intergénérationnelles dont la distribution de chocolats…)
-  Accompagnement pour chaque enfant  (aide aux devoirs,  offre numérique pour nos écoles, aide à l’apprentissage de la lecture, soutien aux enfants DYS…)
Sport et culture :
-  Une  saison culturelle ouverte pour les enfants riche et variée, tout comme une offre sportive multiple et des évènements pour toute la famille.
- Un service jeunesse et citoyenneté reconnu : CAP ADO vient d’obtenir le renouvellement du LABEL 11/17, label qui reconnaît la qualité du projet pédagogique pour accompagner les jeunes vers l’autonomie. Ils profitent d’une multitude d’activités et de séjours et bénéficient d’aide pour monter leurs propres projets.
Soutien social :
- Mise en place de multiples prises en charge financières pour ne pas oublier les jeunes les plus en difficulté : PALM pour faciliter l’intégration dans la vie associative, bons cadeaux pour Noël…
- Soutien à l’insertion professionnelle : accueil de stagiaires, d’apprentis, service d’accès aux droits avec notre Centre social.

La jeunesse reste une priorité. Nous appelons l’ensemble des jeunes de Magny-les-Hameaux à participer à la vie de leur commune, à nous rejoindre pour toujours mieux répondre à leurs besoins.

Nous vous souhaitons un été magnifique, plein d’activités. Retrouvons-nous à la rentrée !
 

Une augmentation générale des prix associée à un blocage des salaires contribue depuis deux ans à une baisse du pouvoir d'achat et à la paupérisation de beaucoup de nos concitoyens.

Le soporifique discours médiatique et libéral nous assène que l'inflation est le fruit du Covid et de la guerre en Ukraine. C'est partiellement vrai, mais un mot n'est jamais utilisé par les brillants économistes des plateaux de télévision, celui de spéculation. C'est pourtant l'un des moteurs de cette situation insupportable : les détenteurs de fonds importants ont parié en bourse sur la hausse des prix (notamment de l'alimentaire, et particulièrement du blé) pour engranger des profits records.

Les spéculateurs n'ont pas de problèmes de fin de mois et participent allègrement à la fin du monde (le coût carbone des jets, yachts et des véhicules de luxe en tout genre est insupportable, dans tous les sens du terme). Comme le disait De Funès dans « La Folie des grandeurs » : « les riches c'est fait pour être très riches et les pauvres, très pauvres !».

Au quotidien, à Magny les Hameaux comme ailleurs, le duo inflation-spéculation diminue les ressources publiques et par conséquent les services aux habitants, au moment où ceux-ci en ont le plus besoin. L'anticipation de la crise environnementale par l'équipe municipale, ainsi qu'une politique budgétaire orientée vers le social peuvent atténuer ces effets néfastes mais il importe qu'à de plus hauts niveaux de responsabilités (départemental, régional et surtout national) on sanctionne les spéculateurs par la confiscation et la redistribution des profits indus, que les salaires et retraites  soient indexés sur l'inflation et qu'une politique fiscale plus juste réponde aux urgences d'aujourd'hui et de demain.

Je me permets de reprendre les termes de Monsieur le Maire énoncés le 8 mai 2023 dans son discours, lequel cite Aung San Suu Kyl, Prix Nobel de la paix (1991) : « La Paix ce n’est pas seulement mettre fin à la violence ou à la guerre mais aussi à tous les autres facteurs qui menacent la Paix : comme la discrimination, l’inégalité, la pauvreté »

Comment mettre ces paroles en action ? chacun de nous, s’est-il, à un moment donné, retrouvé dans une situation de discrimination ? Surement ; d’inégalité ? peut-être ; de pauvreté ? sans doute.

Face à ce constat, quelle réponse peut apporter la puissance publique pour favoriser l’égalité ?

A Magny Les Hameaux, le budget alloué à la caisse des écoles permettait un fonctionnement acceptable parfois tendu. Par décision du Maire, celle-ci a été mise en sommeil dès 2021 en attendant sa dissolution totale fin 2023.

Est-il envisageable d’obtenir le montant des dépenses réelles et spécifiques allouées à chacune des écoles de la commune depuis 2021 ?

Auparavant, la règle était claire : un montant fixe était alloué par enfant de primaire et maternelle. Qu’en est-il à ce jour ?

Nous demandons à l’équipe majoritaire d’activer les leviers, de communiquer auprès des parents et de donner à l’école les moyens d’être à la hauteur de ce qui est attendu pour nos enfants.  

Avec beaucoup d’espoir pour les mois à venir, Magny Citoyens vous souhaite de bonnes vacances d’été.

Après une absence totale de réponse sur son devenir, une casse systématique de la culture, notamment avec une baisse drastique du budget par l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, pourtant propriétaire de cette Maison. Notre équipe a bataillé, a proposé, a convaincu, et a enfin obtenu une réponse à la  hauteur de nos demandes et exigences. Ce lieu culturel intercommunal qui a été abandonné par l’agglomération par des choix politiques désastreux depuis 2015.

Suite à un engagement fort de notre équipe, nous avons obtenu une sortie qui ouvre de nouvelles perspectives pour l’avenir, en nous laissant totalement la main sur l’équipement et le terrain.

L’avenir de cet équipement se dessine :

- Une stabilité assurée pour les prochains spectacles et les saisons culturelles, malgré les pertes phénoménales de budgets.

- Un défi pour trouver un équilibre financier pour un équipement reconnu et important de la vie de notre territoire au-delà des frontières communales.

- Un projet que nous construirons tous ensemble car c’est un lieu central qui peut être moteur du lien social et citoyen de notre commune mais aussi en lien avec le Parc naturel, Paris Saclay et l’ensemble économique que représente SQY.

Nous saluons la responsabilité du Conseil municipal et du Conseil communautaire qui ont validé cette cession, à l’unanimité pour chaque instance.

L’agglomération de SQY doit proposer un « plan d’action de réduction des émissions de polluants atmosphériques » avec des objectifs précis concernant la réduction de ces émissions. Ce plan comprend également l’obligation d’une étude portant sur la création d’une zone à faibles émissions mobilité (les fameuses ZFE-m).

Et c’est vrai qu’avec 48000 morts/an en France, liées aux oxydes d’azote (NOx), aux particules fines, à l’ozone….il est urgent d’agir et les ZFE-m peuvent être la solution.

Cependant, il faudra veiller à ce que la création de ces dernières ne soit pas injuste socialement. En effet, Les personnes les moins aisées ont des véhicules moins bien classés selon Crit’Air (mais souvent moins puissants) et se déplacent moins. Il ne faut donc pas que les ZFE-m aboutissent à limiter le droit à la mobilité de populations qui en ont le plus besoin, en les confrontant à des dépenses difficiles à assumer, et sans leur proposer d’alternative.

Le but de ces ZFE-m ne doit pas seulement être de remplacer des voitures par d’autres voitures, mais plutôt de créer les conditions permettant de moins les utiliser.

Dans ce sens, il serait bien plus efficace de continuer à développer les infrastructures cyclables sur SQY, mais également d’améliorer l’offre de transports publics (fréquence…) et pourquoi pas de proposer leurs gratuités comme cela se fait déjà dans plusieurs agglomérations de France (plus de 35 à ce jour, comme Calais, Puteaux ou Aubagne).

Le développement du vélo et la gratuité des transports publics au sein de ces ZFE-m sont des leviers bien plus efficaces pour diminuer les polluants atmosphériques et concilier justice climatique et sociale.

La Maison de l’Environnement a été inaugurée en 2005 par la communauté d’agglomération. L’ambition : diffuser la culture scientifique et sensibiliser les citoyens à la préservation de l’environnement. Dix ans après, elle devient « l’Atelier des Sciences » et rejoint les locaux de l’hôtel d’agglomération. La Maison de l’Environnement qui nécessite pour son exploitation environ 100 000 euros par an et 5 agents, n’est plus utilisée. Depuis 2018, Magny peut l’utiliser « à moindre coût » pour ses manifestations.

Période transitoire qui vient de prendre fin lors du conseil municipal de mars, où nous avons voté le rachat à l’agglomération par la commune et pour un euro symbolique, des 650 m2 de bâtiments et 4500 m2 de terrain. Alors que les comptes de la ville sont dans le rouge, est-ce bien raisonnable de reprendre la lourde charge financière d’un bâtiment collectif supplémentaire, pour une ville déjà bien dotée ? A la question que nous avons posée en séance sur son usage futur, nous n’avons pas eu de réponse précise : « Tout reste à imaginer ».

Nos idées : un espace de coworking, pour travailler près de chez soi dans un lieu aménagé. Un « fablab » espace d’innovation équipé de machines de fabrication pour concrétiser les projets de tous. Des locaux supplémentaires pour les associations culturelles. Notre vœu : que les choix pris pour rentabiliser le terrain associent élus et magnycois.

Les finances des collectivités, donc de notre commune, sont mises à rude épreuve : inflation générale des dépenses, explosion des coûts de l’énergie, perpétuelle augmentation des ponctions budgétaires par l’État, baisse des recettes liées aux transactions immobilières… S’y ajoutera la probable augmentation de plusieurs de nos contrats qui seront renouvelés cette année (notamment la restauration, le gaz…). Pour faire face à ces nouvelles contraintes et maintenir notre niveau d’investissement, les économies liées à des efforts de gestion sont de plus en plus difficiles.
Nous nous attelons donc à réinventer certaines activités afin qu’elles soient moins coûteuses, à toujours plus prioriser les actions.

Afin de maintenir notre service public de proximité, nous sommes contraints de recourir au levier fiscal. Le service public de proximité est en effet essentiel pour vivre bien, ensemble à Magny-les-Hameaux. Que ferions-nous sans crèche, accueils enfance, accompagnement des seniors, restauration scolaire etc ?

La catastrophe financière de nos collectivités locales est la résultante des choix gouvernementaux qui détruisent nos communes, nos services publics de proximité et qui met à mal l’autonomie de nos communes. Nous avons perdu 1,5 million d’euros ces 10 dernières années et nous devons maintenir les services qui répondent à vos besoins.
Nous faisons donc nos choix en responsabilité.

L'année 2022 aura été pour certaines communes le théâtre d'événements que nous imaginions disparus, l’un d’eux : la livraison d'eau potable par citernes et la contingence qui va avec.

Il n'y a pourtant même pas une cinquantaine d'années que certains points de notre territoire sont enfin raccordés en eau potable, et il faut déjà penser à sa raréfaction. Dans d'autres contrées, un arrière-goût de dénonciation est à l'œuvre pour fustiger les « gaspilleurs », l'eau est en train de devenir une valeur boursière au travers des holdings qui font main basse sur les derniers territoires vierges de la planète, qui sont des réserves d'eau naturelle.

Il est maintenant plus que vital que chaque commune ou communauté d'agglomération reprenne le contrôle de la fourniture et la distribution de l'eau.

Au niveau national un schéma doit définir la hiérarchie de la distribution, l'agriculture plutôt que l'industrie, l'agriculture vivrière et locale plutôt que l'agriculture intensive, et sans doute aussi un jour la limitation des débits aux abonnés pour éviter les surconsommations.

Certes nous n'en sommes pas encore dans ces extrêmes, mais les décisions doivent être prises au présent et devant le constat des saisons arides à répétition qui appauvrissent de plus en plus les nappes phréatiques.

Les actes politiques définissant l'ensemble des mesures à mettre en œuvre pour maintenir l'accès à l'eau à l'ensemble de la population, vont nécessiter bien d'autres arguments que la langue de bois, sans quoi nous finirons la langue sèche !

Le 8 mars dernier, encore une fois, la journée internationale des droits des femmes, créée il y a 48 ans, a été célébrée.

Petit rappel de la définition du mot « droit » : Le droit est l’ensemble des règles qui régissent les rapports des membres d’une même société.

Ce qui est donné ou permis à un homme, ne le sera pas moins pour une femme. 

A Magny les Hameaux, comme ailleurs parfois, une Femme n’obtiendra pas automatiquement la place qui lui revient. Celle-ci ne lui sera pas donnée d’office. Elle devra se battre pour l’obtenir.  

De plus, elle devra démontrer ses ambitions et prouver qu’elle a des capacités. Est-ce cela l’Egalité ?

Naïvement, j’espérais un changement de certaines mentalités. Cela n’est pas complètement d’actualité. Beaucoup d’hypocrisie en réalité.  

La discrimination existe et existera encore de nombreuses années dans ces conditions.

Comment expliquer ce phénomène ?

A mon humble avis et sans en faire une généralité, car il ne faut pas exclure les exceptions, la femme est qualifiée de fragile, parfois incompétente, souvent sensible...

N’oublions pas que les femmes sont fortes. Elles représentent La PAIX malgré une société qui exige d’elles la combativité, donc La GUERRE !

Ceci étant, les femmes n’ont pas le monopole du Cœur. Certains hommes aussi partagent cette valeur et c’est tant mieux !   

Je fais un rêve que chaque homme comprenne la difficulté d’être une femme. 

Toute personne a droit de vivre libre de toute violence et de toute discrimination. Liberté, égalité, prospérité, résistance à l’oppression et surtout sécurité, elles ne demandent pas autre chose que ce qui leur est dû. Partout, de nombreuses femmes et filles sont toujours victimes de discriminations sur la base du genre. Ces discriminations se déclinent sous forme de rémunérations plus faibles, de manque d'accès à l'éducation, au sport, voire de violences domestiques et sexuelles.

 En 2022, 106 femmes ont succombé aux coups de leur conjoint ou ex-conjoint.

Les femmes sont encore une fois lésées avec le report de l'âge légal car devront en moyenne travailler plus longtemps que les hommes.

Alors qu’il est tellement facile de faire voter des lois à coups de 49.3, il semblerait que le sujet des droits de la femme ne soit pas une priorité pour nos dirigeants.

À Magny-les-Hameaux, la femme a depuis longtemps eu une place importante et notre commune a toujours eu à cœur de célébrer la journée des droits de la femme. Notre tissu associatif et les services de notre mairie  sont présents à tous les moments importants pour les Magnycoises.

Rappelons que des femmes célèbres ont marqué l'histoire de notre ville : Rosa Bonheur qui y a trouvé refuge occasionnellement, Louise Weiss journaliste et écrivaine combattante pour les droits des femmes qui vécut au château de Brouessy, et tant d’autres. Elles nous inspirent.

La journée internationale des droits des femmes est donc l'occasion de mobiliser hommes et femmes pour promouvoir l'égalité des droits pour tous et le  respect mutuel  tous les autres jours de l'année.

On a tous oublié, un nom, celui d’Ambroise Croizat, ministre communiste du Général De Gaulle, qui a pensé, créé et mis en place la sécurité sociale et notre système de retraite par répartition en France en 1945.

La retraite ne doit plus être l’antichambre de la mort, mais une nouvelle étape de la vie, c’était l’objectif. Il a mis fin à la misère de nos aînés, dès lors qu’ils ne pouvaient plus travailler. Vivre dignement, grâce à du salaire différé.

La proposition de loi du gouvernement est inique, car 25 % des travailleurs les plus pauvres meurent déjà avant l’âge de 62 ans. Le passage à 64 ans va encore amplifier le phénomène. Arrêtons aussi de reprendre les slogans des extrêmes libéraux et autoritaires de tous poils, colportant l’ânerie suivante, « nos enfants n’auront pas de retraite…», c’est archi faux, le Conseil d’Orientation des Retraites, confirme l’équilibre des comptes jusqu’en… 2070 ! Depuis 1981 nous sommes passés de 37.5 années de cotisations à 42.5 années, à chaque fois avec le même discours, soi-disant pour sauver l’équilibre du système. C’est 5 ans de nos vies volées en vain, car il faudrait faire plus encore… 

Ça suffit. Nous n’avons jamais autant produit de richesses qu’en 2022 et ceux qui ont déjà tout, veulent nous prendre plus encore. La sécurité sociale et les retraites ont été créées en 1945 dans un pays exsangue au lendemain de la guerre. On voit bien que ce n’est pas un problème d’argent, mais bien une histoire de choix de société.

Notre groupe et de nombreux Magnycois lutteront, jusqu’à l’abandon de cette réforme.