Une augmentation générale des prix associée à un blocage des salaires contribue depuis deux ans à une baisse du pouvoir d'achat et à la paupérisation de beaucoup de nos concitoyens.
Le soporifique discours médiatique et libéral nous assène que l'inflation est le fruit du Covid et de la guerre en Ukraine. C'est partiellement vrai, mais un mot n'est jamais utilisé par les brillants économistes des plateaux de télévision, celui de spéculation. C'est pourtant l'un des moteurs de cette situation insupportable : les détenteurs de fonds importants ont parié en bourse sur la hausse des prix (notamment de l'alimentaire, et particulièrement du blé) pour engranger des profits records.
Les spéculateurs n'ont pas de problèmes de fin de mois et participent allègrement à la fin du monde (le coût carbone des jets, yachts et des véhicules de luxe en tout genre est insupportable, dans tous les sens du terme). Comme le disait De Funès dans « La Folie des grandeurs » : « les riches c'est fait pour être très riches et les pauvres, très pauvres !».
Au quotidien, à Magny les Hameaux comme ailleurs, le duo inflation-spéculation diminue les ressources publiques et par conséquent les services aux habitants, au moment où ceux-ci en ont le plus besoin. L'anticipation de la crise environnementale par l'équipe municipale, ainsi qu'une politique budgétaire orientée vers le social peuvent atténuer ces effets néfastes mais il importe qu'à de plus hauts niveaux de responsabilités (départemental, régional et surtout national) on sanctionne les spéculateurs par la confiscation et la redistribution des profits indus, que les salaires et retraites soient indexés sur l'inflation et qu'une politique fiscale plus juste réponde aux urgences d'aujourd'hui et de demain.