En octobre 2019 la convention citoyenne pour le climat tenait sa première session, suivront six autres sessions de travail, réunissant 150 citoyens.ne.s.
Cet exercice de démocratie, conséquent aux mouvements associatifs et manifestations à répétition, avait pour but de définir une série de mesures permettant d’atteindre une baisse d’au moins 40 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (par rapport à 1990) dans un esprit de justice sociale.
En juin 2020, au terme de ses travaux, la commission présentait un texte définissant 146 mesures « structurantes » imaginées grâce à l'appui de spécialistes du climat
Le président de la République s'est engagé à ce que les mesures deviennent des propositions législatives et réglementaires soumises “sans filtre” soit à référendum, soit au vote du parlement, soit à application réglementaire directe.
Hélas au fur et à mesure de leur présentation aux ministères et organisations concernées, les mesures imaginées rencontrent difficultés de mise en œuvre voire franche hostilité pour certaines.
Trois des propositions furent écartées d'office par Emmanuel Macron, les 110 km/h sur les autoroutes, la taxe sur les dividendes et la modification du préambule de la Constitution.
Plusieurs peuvent concerner directement notre commune : renforcer la protection des espaces naturels agricoles périurbains et les forêts, interdire toute artificialisation des terres tant que la réhabilitation de l'existant est possible, mais aussi plusieurs mesures destinées à la restauration collective et les cantines scolaires, l'incitation à l'amélioration énergétique des logements …
Beaucoup font partie du programme porté par notre collectif, chaque acte nouveau pour la commune doit être passé au prisme de ces principes, ceci dans l'intérêt de notre avenir à tous.
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