Pendant que les services publics nationaux prennent l’eau et se noient, d’autres n’ont que les orteils dedans, au bord de la plage. Qu’importe l’exigence d’exemplarité d’un ministre : « Faites ce que je dis, pas ce que je fais. »
La commune n’a pas attendu le financement de l’Etat pour installer, dans les écoles, les centres de loisirs, la crèche et la maison des tout-petits, une vingtaine de capteurs de CO2 afin de tester la qualité de l’air dans le cadre des mesures de prévention de la Covid.
A 19 reprises, au fil de protocoles sanitaires plus incompréhensibles les uns que les autres, nos services ont fait plus que dans la mesure du possible. Ils ont accompagné les parents, encadré les enfants, assuré une suite pédagogique, bravo pour le travail d'agilité accompli.
Comment peut-on accepter que la gestion de la crise dans les écoles ait été (et continue d’être) essentiellement prise en charge par la commune ? Alors que dans le même temps, l’Education Nationale avait abandonné à la gestion communale la sécurité qu’elle devait à ses employés. A contrario, le gouvernement a missionné l’Inspection du travail pour contrôler l’application des mesures de protection des salariés des entreprises du privé.
Après des années de baisse de dotations, maintenant, l’Etat ne prend même plus en charge les dépenses lui incombant liées à ses injonctions. Il devra en rendre comptes aux collectivités locales.
Malgré ces carences flagrantes, notre équipe continuera à pallier ces manquements intolérables, tout en assurant une gestion économique viable.
Frédérique Dulac
www.ensemblepourmagny.fr • contact@ensemblepourmagny.fr • Facebook : ensemblepourmagny • Twitter : @Magny78114