LES ARPENTEURS DE CIELS

L'association Les Arpenteurs de Ciels peut être décrite succinctement comme oeuvrant entre culture et développement soutenable (ou durable), dans une logique territoriale, d'accompagnement et de valorisation d'actions et d'acteurs locaux, collaborative, coopérative et mutualisante, d'innovation socio-économique. Logique territoriale de territoires d'imaginaires décontractés, de partage du sensible, alliant le poète, l'artiste et l'ingénieur, l'inventeur, en somme. Et toutes les formes d'intelligence, dont celle de la main, et de sensibilités, d'univers de la tête, du coeur et du corps.

Elle suit pour ce faire trois axes : un lieu (tiers-lieu), une plateforme numérique de services socio-économiques, des actions et services hors les murs, dont certains nomades et itinérants et d'autres dans d'autres lieux d'accueil.

L'actualité des Arpenteurs de Ciels est essentiellement centrée sur la création et le lancement du tiers-lieu, orienté culture et travail (culture au sens large, et non seulement artistique), en attendant de pouvoir agir à nouveau dans l'espace public, des lieux culturels, communs et partagés.

Le lieu, nommé Chez Bernadette, a d'ores et déjà accueillit une résidence d'artistes en juin 2020 -le Banya tour avec les prémices de son cabaret bain (banya + artistes (expositions, concerts amateurs)). Avec plus d'une centaine de personnes durant le mois de juin (près de 150). Un atelier de ferronnerie/menuiserie y est installé, qui a notamment produit des ruches connectées pour l'Université de la Sorbonne/Polytech Jussieu.

Une banya est un bain vapeur russe, avec massage, etc., c'est une institution populaire en Russie et dans les pays limitrophes. Ici il s'agit de la première banya mobile au monde, une exclusivité, donc. Elle tourne dans des tiers-lieux, des lieux culturels, lieux intermédiaires en France et son auteur, l'artiste Benoît Rassouw, fut un des fondateurs de Yes we camp -Marseille, Paris, Nanterre, ...) et des Grands voisins (Paris).

Les Arpenteurs de Ciels s'adressent à tous, comme vecteur de liens sociaux/sociétaux, à but non lucratifs et/ou lucratifs, mais de façon territoriale, et non seulement hors sol, comme le font des plate-formes numériques fort connues (le numérique demeure cependant un des volets du projet global). Il s'agit ici avant tout de (co)-construire et proposer un espace convivial, voire festif, de rencontres, d'échanges, partages, et co-construction, terrain d'ouverture des horizons et de fertilités croisées.

En intégrant des logiques socio-économiques qui vont de pair : nouveaux modèles socio-économiques -économie sociale et solidaire, économie d'usage ou de fonctionnalité, symbiotiques, bio-inspirés, coopération, mutualisation, partage des ressources et des retours sur investissement, valorisation des contributions (immatérielles et matérielles), l'intelligence collective et participative, l'innovation ouverte et la co-innovation. En pratique et via des formations/formations-action, recherche-action.

Et ce,

Loin d'être auto-centré, le lieu (et l'association de façon générale) souhaite co-construire des liens fertiles avec d'autres initiatives locales, privées ou publiques (ex : lieux, événements, services d'intérêt général, promotion et accompagnement d'acteurs et d'actions allant ou pouvant aller dans le même sens).

Et est donc ouverte à toutes et tous ceux qui cherchent un lieu ou une initiative de ce genre. Tous étant  : habitants, personnes d'autres communes, associations, collectivités, écoles, entreprises, institutions? etc.